LA TRIBUNE DU PRESIDENT

Retour Page Accueil  



FESTIVAL DE LA 25EME HEURE  SALIES DE BEARN  24-25 Octobre.
 
Point de vue d’un Juré.
 

Bernard Seillé d’Image’ in souvent sur l’écran de ce festival couru  et très convivial, est, à la demande de l’organisateur, membre du jury car cette année il n’a pas de film.
Il a accepté de répondre aux questions pour le site d’Image ‘in.
 
Image’ in : Tu as été membre de jury de concours régionaux de la ffcv, y a-t-il une différence sensible dans ce type de festival ?
Bernard Seillé : pour moi la différence est énorme. Les 4 autres membres  « tenaient la route », ils s’affirmaient dans  cette fonction.
Dans les régionaux où j’ai siégé, disons que chaque fois le côté amateur  de 1- 2 jurés   était très marqué. Dans ce type de Festival c’est plus facile, si je peux dire ainsi car aucun juré n’a à voir avec les films. En ce qui concerne les films d’Image’ in, je n’ai absolument rien dit  et mes collègues eux, ont dit, je peux l’affirmer, ce qu’ils ressentaient et avaient à dire !
Enfin  comme il n’y a que trois prix  même si c’est paradoxal, le palmarès est plus facile à sortir. Il prête à moins de longues discussions (quoi pour qui ?).
Mais c’est aussi plus facile car ici les films proposés au concours sont sélectionnés. Donc la comparaison a ses limites.

 
Image’ in : Comment c’est passé votre travail de juré ?
B.Seillé : Nous étions 5. A l’issue de la première projection (8 films), la question qui s’imposait était : Avons nous aimé ou pas ? Le ressenti immédiat comme un simple spectateur tout d’abord, ensuite Les films pour lesquels les jurés répondaient oui ou un peu étaient gardés pour analyse. Le retour en arrière étant toujours possible quand même.
 
Image’ in : Parle-nous un peu des films d’Image’ in ?
B.Seillé : Tout d’abord je le répète je suis resté totalement muet lors des commentaires sur ces films. Cela n’a absolument pas bloqué les autres membres. Je peux l’affirmer sans problème. En voici les principaux commentaires :
Les mérens, la prise de vue a été jugée bonne ainsi que le montage, mais l’histoire manquait d’intérêt soutenu. J’ai vite senti que ce film ne pouvait pas aller plus loin.
Les timbrés de la poste. Mes collègues ont trouvé qu’il y avait un bon sujet….mais on tarde un peu à y entrer, L’ambiance festive met du temps à venir. [Ndlr : ce film a pourtant bien plu au public]. Son auteur informé va pouvoir revoir le montage et muscler le film en le raccourcissant. Le film le mérite.
Le barde du Fousseret. D’entrée j’ai senti qu’il y avait un intérêt général pour ce film. Un parcours de vie bien tourné, plein d’humanité. Le jury a été sensible à cette descente sociale sans grandes  phrases par un homme simple qui paraît heureux de ce qu’il fait.
 
Image’ in : As-tu eu à t’imposer pour un film ?
B.Seillé : Absolument pas !  Des la fin des discussions on a tous marqué sur un papier nos trois films et à l’ouverture des 5 feuilles  les trois mêmes films sont sortis ! 
 
Image’ in : Es tu prêt à renouveler l’expérience de juré ?
B.Seillé : Pour ce type de rencontre, de festival où les films passent une sélection avant de concourir et où les jurés proposés pensent cinéma : Oui. 
Pour des concours où tout le monde peut présenter dans un contexte associatif et où les jurés sont plus ou moins « volontaires », je reste plus réservé, c’est plus difficile il y a d’autres enjeux du fait que c’est associatif.
 
                                                             Interview recueilli par Bernard Cantagrel.


                                                                                                           
                                                                                                                         
 
                                   



Créer un site
Créer un site